PARCOURS DE SOIN

L’anesthésie est le plus souvent une anesthésie loco-régionale, ce qui signifie que seuls la main et le bras opérés sont endormis.

Il y a moins de risques qu’une anesthésie générale, et la récupération est plus rapide avec moins de fatigue post opératoire.

L’anesthésiste pratique une piqure au creux de l’épaule sous échographie afin d’injecter un produit anesthésique au contact de chacun des nerfs innervant la main. Ce geste est peu douloureux.

Le bras s’engourdit progressivement puis s’endort, un peu à la manière de la lèvre et des gencives lors d’une anesthésie chez le dentiste.

Il faut être prudent et précautionneux avec le bras anesthésié le temps qu’il se réveille, car la sensation de bras endormi peut être perturbante, et on ne contrôle plus son bras.

Une écharpe est placée autour du cou après l’intervention afin de soutenir le bras et d’éviter qu’il ne tombe.

Une fois l’anesthésie réalisée en salle d’anesthésie loco-régionale vous êtes conduit dans la salle d’opération.

Il y fait frais afin de combattre le développement de germe et de bactérie, si vous avez froid n’hésitez pas à demander une couverture chauffante.

Votre identité, le nom de votre chirurgien, le côté à opérer ainsi que le nom de l’intervention vous sont demandé une dernière fois comme exigé par les procédures de vérification et de contrôle systématique.

Ensuite le chirurgien et son aide opératoire installent des champs qui isolent la main opérée du reste du corps. Vous ne voyez pas l’intervention mais vous pouvez continuer à poser vos questions au chirurgien.

Une fois l’intervention terminée le chirurgien vous explique ce qu’il a fait et les suites opératoires. Il vous remet le compte rendu opératoire, les ordonnances de sortie et l’arrêt de travail.